La vue de notre balcon par Julien, clic clic dessus 
...mais le ciel de Belleville parait sensiblement plus grand de ma fenêtre.
...mais le ciel de Belleville parait sensiblement plus grand de ma fenêtre.J'ai accepté une offre de boulot aujourd'hui. Mon premier CDI!
Pas parce que c'était près de la maison, que le café sur le chemin était sympa ou que je suis à un poste où je bosse toute seule et qu'on me fout donc la paix.
Pas du tout, tout le contraire même : le boulot est à l'Alma-Marceau, ça commence aux aurores et je travaille en équipe. Quand ils m'ont dit qu'ils étaient très contents de mon travail et que l'équipe appréciait ma bonne humeur et mon énergie contagieuses, j'ai pigé un truc, ou plutôt je l'ai redécouvert.
L'équipe! Des gens avec qui je bosse depuis 10 jours, des qui vous accueillent, vous forment, vous encadrent avec bienveillance, vous félicitent, vous remercient, vous parlent, vous encouragent à vous dévoiler pour vous exprimer plus d'affection encore!
Attention, je savais que ça existait! J'ai adoré aimer les enfants et leur famille quand j'étais fille au pair, j'ai adoré être prof et retrouver mes élèves, mais dans le monde de l'entreprise, je ne trouvais pas de sentiments humains à la hauteur de mes souvenirs.
Depuis 2 ans j'étais dans une boite où c'était un truc qu'on faisait en cachette des patrons, en chuchotant quand on nous regardait pas, tellement c'était mal vu, tellement les relations étaient fondées sur la domination , la compétition et le mépris.
Pour tout vous dire, mon boulot de rêve je ne l'avais pas imaginé comme ça, j'avais imaginé un truc plus cool, plus Est Parisien, moins guindé peut-être, mais comment pouvais-je imaginer que j'avais si soif de gentillesse, de bienséance et de franche camaraderie? Dans mon imaginaire, je me percevais comme une costaude, pas comme quelqu'un de sensible. Parfois l'imaginaire c'est rien que du n'importe quoi.
Pas parce que c'était près de la maison, que le café sur le chemin était sympa ou que je suis à un poste où je bosse toute seule et qu'on me fout donc la paix.
Pas du tout, tout le contraire même : le boulot est à l'Alma-Marceau, ça commence aux aurores et je travaille en équipe. Quand ils m'ont dit qu'ils étaient très contents de mon travail et que l'équipe appréciait ma bonne humeur et mon énergie contagieuses, j'ai pigé un truc, ou plutôt je l'ai redécouvert.
L'équipe! Des gens avec qui je bosse depuis 10 jours, des qui vous accueillent, vous forment, vous encadrent avec bienveillance, vous félicitent, vous remercient, vous parlent, vous encouragent à vous dévoiler pour vous exprimer plus d'affection encore!
Attention, je savais que ça existait! J'ai adoré aimer les enfants et leur famille quand j'étais fille au pair, j'ai adoré être prof et retrouver mes élèves, mais dans le monde de l'entreprise, je ne trouvais pas de sentiments humains à la hauteur de mes souvenirs.
Depuis 2 ans j'étais dans une boite où c'était un truc qu'on faisait en cachette des patrons, en chuchotant quand on nous regardait pas, tellement c'était mal vu, tellement les relations étaient fondées sur la domination , la compétition et le mépris.
Pour tout vous dire, mon boulot de rêve je ne l'avais pas imaginé comme ça, j'avais imaginé un truc plus cool, plus Est Parisien, moins guindé peut-être, mais comment pouvais-je imaginer que j'avais si soif de gentillesse, de bienséance et de franche camaraderie? Dans mon imaginaire, je me percevais comme une costaude, pas comme quelqu'un de sensible. Parfois l'imaginaire c'est rien que du n'importe quoi.
