dimanche 4 novembre 2007

Episode 3: Tout et son contraire...

Résumé des épisodes 1 & 2 de notre mystère véridique d'Halloween:

Jonathan reçoit de mystérieux mails d'un anonyme passablement illuminé qui dit le connaître.
L'inconnu affirme lui donner de nombreux indices pour le démasquer et pourtant, que pouic.

Jonathan répondit de nouveau:

J'ai fréquenté plusieurs établissements scolaires dans différents pays et un certains nombre d'entreprises. Donc pour moi et sans vouloir te vexer, tu fais partie d'une myriade de visages, noms et prénoms et je ne vois pas qui tu es.

"... du tabac blond autour d'un bon verre d'eau fraîche pour parler à coeur ouvert", tu répètes cette phrase à chaque fois. Est-ce qu'elle est censée me rappeler quelque chose ?

Jusque là tu ne dis pas grand chose sur toi qui soit déterminant. Comme tu ne dis rien sur moi qui ne figure pas sur mon site, difficile de déterminer à quel moment et où nous nous sommes rencontrés.
"C'est peut être aussi que tu n'as nulle envie de me reconnaître", je ne sais pas. Dis moi qui tu es et je te dirai si j'ai envie d'être en contact avec toi ou non et pourquoi.

Que de détours pour une situation pourtant simple : tu tombes sur mon site d'une manière ou d'une autre et tu dis me connaître sans révéler ton identité - ce qui me parait un brin pervers et facile, et qui met mal à l'aise.

Piqué au vif, l'inconnu se dévoila en s'emmêlant les pinceaux, en disant tout et son contraire (lapsus et dénégation à foison) dans un mail fleuve dont voici une première partie:

Jonathan,
Il n'y a RIEN DE PERVERS à me présenter à toi sans décliner mon identité - qui n'a d'ailleurs pas beaucoup d'importance, un prénom idiot et un nom grisâtre - et je ne suis pas désolé de ne te vouloir absolument aucun mal - si c'est cela que tu croyais!!!

Ne deviens pas parano, je ne suis pas en train de t'espionner ou de de photographier en cachette, j'ai tout de même d'autres chats à fouetter.
Alors arrête ta crise de mégalo et reviens un peu sur terre, si ce jeu te fait peur, je comprends et je vais te dire qui je suis - tu n'es vraiment pas drôle.
Je ne sais pas comment je fais pour arriver malgré moi toujours à te faire peur - entre les fantômes et les vampires et maintenant les pervers, décidément, tu es un vrai trouillard!
Je ne suis: ni quelqu'un de ta famille, ni quelqu'un de plus vieux. Nous avons le même âge.
Tu le sais.(...)


Amis-lecteurs, j'ai coupé le texte juste avant la grande révélation.

Me pardonnerez-vous un procédé aussi éculé?
Penchez -vous toujours pour la grosse blague potache?

Que vous inspire cette pathétique correspondance?
Comment réagiriez-vous à la place de Jonathan?

1 commentaire:

Unknown a dit…

j'ai une idée: demande lui pourquoi il te recherche?! A part travailler avec toi bien sûr!