Résumé des épisodes 1, 2 et 3 de notre mystère véridique d'Halloween:
Jonathan reçoit de mystérieux mails d'un anonyme passablement illuminé qui dit le connaître.
Celui-ci invite Jonathan à le démasquer, il affirme lui donner de nombreux indices et pourtant, que pouic.
Jonathan finit par lui avouer le malaise que ces échanges lui procurent.
Exaspéré et incohérent, le mystérieux personnage se dévoile.
(...) Tu as été longtemps celui que j'appelais "mon meilleur ami" mais je crois que tu es parti et que la distance a fait que - voyant que j'étais remplacé dans tes jeux par d'autres camarades - j'ai du me résoudre à croire que tu m'abandonnerais toi aussi... méchant!
J'ai rencontré Bennett plusieurs fois, tu le sais bien et elle aussi. Et ce qu'elle m'a dit à propos de ses parents - le procès - a été pour moi une pierre supplémentaire dans ce que j'ai appelé précédemment le "combat mythique". Si tu insistes, je t'en parlerai.
J'ai traversé des épreuves très difficiles et j'ai appris de nombreuses choses, acquis beaucoup de capacités et de clairvoyance - je crois - mais ma formation n'est pas finie.
Je me suis battu contre les monstres inconscients que nous portons tous, les miens et ceux des autres, pour me sauver et aider au mieux, peut-être, les autres. Ainsi, certains disent aujourd'hui que je suis un mage, ou un magicien.
J'ai combattu la femme-araignée, ignoble et son poison - s'il ne m'a pas tué - m'a vacciné (je reconnais toutes les arachnée assez vite!) je suis parvenu à trouver la formule qui apprivoise le dragon de la colère et il m'obéit aujourd'hui tout à fait - il m'a appris son langage et je ne m'en sers que rarement. Mais ses effets sont toujours... efficaces...
J'ai appris à lire dans le langage de l'autre le message secret que je n'ai pas le droit de toujours révéler - à celui ou celle qui parle même. Mais cette dernière capacité me demande beaucoup de concentration - quoi que j'y arrive aujourd'hui assez bien pour intégrer une association psychanalytique réputée.
Que je sois un mage, un soufi, un sorcier, un créateur, un fou, un idiot, m'importe peu. Voilà ce que les autres disent. Et je me fous de savoir s'ils disent vrais.
Malgré des souvenirs dangereux de notre enfance, mon ami, j'ai toujours eu du respect pour toi et de la franche amitié - que tu en doutes ou non. Tu sais peut être maintenant qui je suis. Et je préfèrerais que tu me dises si ça te revient, triple buse!
Ce que tu appelles pervers, c'est ma façon à moi de ne pas me prendre ton indifférence dans la gueule - donc faire comme si j'étais un autre et tâter le terrain.
Tu sais bien que je respecte qui tu es, Jonathan! Et tu t'énerves un peu - je connais tes colères - alors je baisse le masque.
Tu as toujours été bien étrange, Jonathan, et à l'école primaire même - je crois bien que c'est pour cela que tu étais camarade avec moi.
Je ne sais si tu es sorcier ou mage mais je connais tes pouvoirs - ceux de ton poing également.
Si tu crois que mon avancée masquée était perverse, je saute au plafond de rage! Non, certainement pas perverse. Et il aurait été bien facile - tête de cochon grillé - de fouiller sur Google... Est-ce comme cela que tu mènes tes enquêtes?
N'as-tu pas un peu d'imagination?
Je vais te donner tous les indices, et les plus gros, pour t'assurer tout à fait de qui je suis, Jonathan, que j'ai très bien connu et que j'aimerai vraiment revoir - pourquoi faut-il toujours que ce soit moi qui te recontacte, voilà pourquoi je crois que tu n'as nulle envie de me voir et que j'ai toujours l'impression de te déranger et de n'être qu'un enquiquineur...
Mais tu es aussi un sacré emmerdeur alors je n'hésite pas et puis j'ai envie d'avoir de tes nouvelles, mon cher, savoir comment tu vas et si tout va bien pour toi.
Je pourrais être tout à fait cruel avec toi mais je ne l'ai jamais été que par une amitié trop... exclusive - que je pourrais aujourd'hui appeler un transfert spéculaire renarcissisant à la limite du support monomaniaque de résilience - c'est-à-dire que tu as fait quelque chose de vraiment bien en étant qui tu as été avec moi.
Alors aujourd'hui, c'est sûr j'ai besoin de tes conseils dans mon combat mythique, mais j'ai aussi beaucoup de trucs et de machins qui pourraient t'être utiles comme du temps et une vraie envie de te rendre l'appareil (Note de Bennett : sublime faute d'ortho)
Tu dois savoir mon nom maintenant et donc ce que te dit ton sentiment à son évocation: suis-je le bienvenu dans ta mémoire et dans ton présent?
Puisque tu n'as pas voulu jouer, je range mes trésors et la Caverne se referme - pour une prochaine fois?
Ton ami.
Jonathan reçoit de mystérieux mails d'un anonyme passablement illuminé qui dit le connaître.
Celui-ci invite Jonathan à le démasquer, il affirme lui donner de nombreux indices et pourtant, que pouic.
Jonathan finit par lui avouer le malaise que ces échanges lui procurent.
Exaspéré et incohérent, le mystérieux personnage se dévoile.
(...) Tu as été longtemps celui que j'appelais "mon meilleur ami" mais je crois que tu es parti et que la distance a fait que - voyant que j'étais remplacé dans tes jeux par d'autres camarades - j'ai du me résoudre à croire que tu m'abandonnerais toi aussi... méchant!
J'ai rencontré Bennett plusieurs fois, tu le sais bien et elle aussi. Et ce qu'elle m'a dit à propos de ses parents - le procès - a été pour moi une pierre supplémentaire dans ce que j'ai appelé précédemment le "combat mythique". Si tu insistes, je t'en parlerai.
J'ai traversé des épreuves très difficiles et j'ai appris de nombreuses choses, acquis beaucoup de capacités et de clairvoyance - je crois - mais ma formation n'est pas finie.
Je me suis battu contre les monstres inconscients que nous portons tous, les miens et ceux des autres, pour me sauver et aider au mieux, peut-être, les autres. Ainsi, certains disent aujourd'hui que je suis un mage, ou un magicien.
J'ai combattu la femme-araignée, ignoble et son poison - s'il ne m'a pas tué - m'a vacciné (je reconnais toutes les arachnée assez vite!) je suis parvenu à trouver la formule qui apprivoise le dragon de la colère et il m'obéit aujourd'hui tout à fait - il m'a appris son langage et je ne m'en sers que rarement. Mais ses effets sont toujours... efficaces...
J'ai appris à lire dans le langage de l'autre le message secret que je n'ai pas le droit de toujours révéler - à celui ou celle qui parle même. Mais cette dernière capacité me demande beaucoup de concentration - quoi que j'y arrive aujourd'hui assez bien pour intégrer une association psychanalytique réputée.
Que je sois un mage, un soufi, un sorcier, un créateur, un fou, un idiot, m'importe peu. Voilà ce que les autres disent. Et je me fous de savoir s'ils disent vrais. Malgré des souvenirs dangereux de notre enfance, mon ami, j'ai toujours eu du respect pour toi et de la franche amitié - que tu en doutes ou non. Tu sais peut être maintenant qui je suis. Et je préfèrerais que tu me dises si ça te revient, triple buse!
Ce que tu appelles pervers, c'est ma façon à moi de ne pas me prendre ton indifférence dans la gueule - donc faire comme si j'étais un autre et tâter le terrain.
Tu sais bien que je respecte qui tu es, Jonathan! Et tu t'énerves un peu - je connais tes colères - alors je baisse le masque.
Tu as toujours été bien étrange, Jonathan, et à l'école primaire même - je crois bien que c'est pour cela que tu étais camarade avec moi.
Je ne sais si tu es sorcier ou mage mais je connais tes pouvoirs - ceux de ton poing également.
Si tu crois que mon avancée masquée était perverse, je saute au plafond de rage! Non, certainement pas perverse. Et il aurait été bien facile - tête de cochon grillé - de fouiller sur Google... Est-ce comme cela que tu mènes tes enquêtes?
N'as-tu pas un peu d'imagination?
Je vais te donner tous les indices, et les plus gros, pour t'assurer tout à fait de qui je suis, Jonathan, que j'ai très bien connu et que j'aimerai vraiment revoir - pourquoi faut-il toujours que ce soit moi qui te recontacte, voilà pourquoi je crois que tu n'as nulle envie de me voir et que j'ai toujours l'impression de te déranger et de n'être qu'un enquiquineur...
Mais tu es aussi un sacré emmerdeur alors je n'hésite pas et puis j'ai envie d'avoir de tes nouvelles, mon cher, savoir comment tu vas et si tout va bien pour toi.
Je pourrais être tout à fait cruel avec toi mais je ne l'ai jamais été que par une amitié trop... exclusive - que je pourrais aujourd'hui appeler un transfert spéculaire renarcissisant à la limite du support monomaniaque de résilience - c'est-à-dire que tu as fait quelque chose de vraiment bien en étant qui tu as été avec moi.
Alors aujourd'hui, c'est sûr j'ai besoin de tes conseils dans mon combat mythique, mais j'ai aussi beaucoup de trucs et de machins qui pourraient t'être utiles comme du temps et une vraie envie de te rendre l'appareil (Note de Bennett : sublime faute d'ortho)Tu dois savoir mon nom maintenant et donc ce que te dit ton sentiment à son évocation: suis-je le bienvenu dans ta mémoire et dans ton présent?
Puisque tu n'as pas voulu jouer, je range mes trésors et la Caverne se referme - pour une prochaine fois?
Ton ami.
Fin
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